Salut les pen'tières
Ouais, ouais, ouais. . . On dit ça.
Jacques, franchement, tu veux qu'on te croies? Une fille comme ça, qui t'aborde et te propose sa piaule à demi-tarif et tout et tout, qui te soupèse le matériel sans en vérifier le bon fonctionnement et propose quand même de l'entretenir, et puis rien? Remarque, ça m'est arrivé aussi, et en France en plus. Non, pas dans des quartiers douteux de Paris mais à Dunkerque, et oui, encore une fois. Une grande blonde avec des seins arrogants, un maquillage outrancier, pas farouche pour deux sous. Hein? Euh, oui, des poils aux jambes. De quoi? Les épaules? Ben, larges, très larges. La taille? Un peu moins de deux mètres. Un docker, tu penses? Ah! Ca explique tout: c'est bien la première fois qu'une fille m'aborde et me soupèse le. . . chose, truc, paquet. C'est vrai qu'elle avait une poigne ferme. Bon, ok, je te crois.
De toute façon, si vous êtes dans le même état que votre matériel, ça ne dois pas être joli: élimés, rapés, usés, sur les jantes et les rotules, crevés même. Non, je n'y crois pas: vous êtes toujours gonflés à bloc, au taquet: plus que cinq mois pour revenir, et la route est longue. Alors, qu'est-ce qui est prévu? Retour en vélo? En pédalo? Les deux? Après tout, y'a pas de raison pour s'arrêter en si bon chemin. Hauts les coeurs les patates! Vous nous avez habitués à des exploits alors maintenant, on en veut plus! Ou alors un retour à dos d'éléphant? Cool comme idée, et sensation garantie. On vous sait capables de tout, alors. . .
Tchao les patates