Salut les pen'tières,
Ciel! Me voilà découvert!
Effectivement, on ne peut plus être tranquille dans sa classe pour martyriser les élèves, il faut que la télévision s'en mêle. Merci beaucoup Lucie pour les compliments, mais je ne pense pas que mes supérieus hiérarchiques, avec lesquels je prends il est vrai un malin plaisir à m'accrocher, ne vous rejoignent sur vos qualificatifs élogieux. Tant pis pour eux et je prends avec plaisir vos remarques, en constatant que, malgré le retour au bercail de nos patates depuis deux mois, il reste toujours des mordus, des accros du livre d'or et du site qui l'ouvrent encore de temps en temps, comme on feuillette un livre qu'on a aimé, même si on le connaît par coeur, ou justement parce qu'on le connaît, une forme de relique qui témoigne d'un moment révolu mais qui peut servir de socle à des idées et des pensées initiées grâce à ce voyage hors-norme. J'en ai parlé aux journalistes de TF1 quand ils sont venus, comme j'en avais déjà parlé à France Inter, mais apparemment, nos patates ne les intéressent pas. D'un côté, tant mieux, nous conservons le privilège de faire partie d'un clan qui partage une tranche de vie, et d'un autre côté, tant pis pour ceux qui ne savent présenter au public qu'une actualité événementielle, souvent violente et agressive, histoire de faire peur au public en lui montrant les difficultés du monde et le grand bonheur qu'il y a à vivre dans un pays, somme toute, sans trop de difficultés. N'oublions pas que le générique du journal de TF1 est adapté de la bande son du film . . . "Les dents de la mer"! Véridique, avec comme aobjectif de préparer le public à une information qui sera stressante.
Ah! Mes pauvres enfants: nous voilà bien avec nos petites chansons fraiches et naïves, nos accès de fou-rire dans la classe, nos après-midi roller dans les rues de Lille et l'énergie qu'ils mettent à apprendre à lire et à parler un peu des 7 langues utilisées dans la classe. Y'a pas à dire: quand on grandit, on perd quelque-chose, un bout de son enfance, une sensation qu'ont su réveiller en nous les Patates: l'étonnement et l'émerveillement.
Tchao ter tous,
Jidé