Salut les pen'tières
Et voilà: vacances, on oublie tout, même les messages aux patates. Non pas que vous ne soyez plus dans nos pensées, loin de là, mais voilà, farniente pour nous aussi, visites, ballades, beuvries, orgies, part. . . icipation aux randonnées de l'été de Théoule, enfin bref, les vacances quoi! Puisque la parenthèse est terminée, revenons à nos voyageurs et leurs péripéties. Et voilà que nous apprenons que Caro a la dengue. Une surprise? Non, évidemment, surtout depuis qu'on l'a surprise en train de boulotter les bestioles qui courent sur ses jambes au petit-déj (photo 26 de l'épisode "frontière laotienne à roluos du 14 au 29 mai", et il y en a qui diront que je ne suis pas!). Bon, allez, on la sait solide, surtout avec l'entrainement que Zanguy lui a imposé depuis quelques années (je pense notamment à une certaine randonnée en suède. . . ). Mais alors, là où je me marre, c'est en imaginant Jacques tentant de garder son calme et son flegme devant les méandres de l'administration Kazakhe et les subtilités de l'obtention des laisser-passer. Y'a pas à dire, pour les coups tordus, c'est le champion: entre les gars qui lui demandent son pognon à 2h du mat et avec lesquels il négocie un stylo (magnifique au demeurant), la demoiselle avenante qui lui palpe les . . . choses de la vie, et les visas à l'ambassade, à le lire, on a l'impression que tout cela est normal, habituel. J'aurais explosé depuis longtemps, mais lui reste flegme, so british. Enfin, c'est ce qu'il dit.
Quant à Zanguy, donnez-lui quelque chose pour le calmer! Depuis qu'il a été à l'agonie, il délire en permanence et fait n'importe quoi: 5 minutes pour plier des vélos, des carrioles, ranger des sacs, démonter des enfants. C'est lent tout ça! Il nous avait habitué à faire ça en moins de trois minutes! Il devient mou, c'est pas possible. 5 minutes de battement, c'est une éternité pour lui, habitué au "tout-à-la-dernière-minute", et je pèse mes mots.
C'est pas tout ça, mais j'ai du boulot, moi. Et vous, les montagnes vous attendent et c'est là que vous allez regretter d'avoir trop nourri vos enfants: ça sent la ration alimentaire de base pour les petites patates qui se prélassent dans leurs carrioles, et gare à celui qui jette quoi que ce soit par dessus bord: il retourne le cherche fissa à pied, et en courant par dessus le marché, bougre de feignants de jeunes pourris-gâtés. Ah! Je vous jure ma pauv' dame, tout fout le camp. Vivement la rentrée que je puisse retrouver mon boulot de dompteur-éleveur!
Tchao à tous
Jidé