Bonjour,
Cela me trottine dans la tête depuis un bon moment, alors c'est décidé, j'écris.
C'est d'ailleurs plus en forme de réponse que j'interviendrais. Je récapitule : Jean-Guillaume qui nous fait découvrir
l'envers de la gestion forestière raisonnée, en nous montrant les forêts d'Evea plantées qui remplacent la forêt primaire; l'épisode du volcan islandais qui a immobilisé toute la flotte internationale d'avions de ligne; Joseph qui a magnifiquement abandonné la couche pourtant recyclable, qui était amoureusement nettoyée par ses parents; Jacques qui nous fait part de son désarroi face à l'inexorable disparition de la forêt primaire; Véro qui exprime un cetain vague à l'âme...
J'avais beaucoup envie de faire le parallèle avec l'immense marée noire provoquée par l'explosion de la plateforme pétrolière DeepWater One dans le golfe du Mexique; mais là, c'était vraiment trop noir. Certes, la fuite a été stoppée, mais combien d'oiseaux et de poissons touchés?
C'est là que vous intervenez, et que votre voyage dans cet univers un peu glauque, surtout par le concentré ci-dessus, par vos découvertes, le partage que vous en faites, et la rencontre voire le mixage des cultures que vous opérez, que vous nous apportez du réconfort. En retour, on a envie d'en faire autant, et c'est là que vous devenez des magiciens! Votre action tend ainsi à se décupler...
analyse extérie
Pour autant, peut-on rétorquer, cela ne change pas la face du monde : Le Nord et le Sud restent à leur place.
C'est vrai. Toutefois, au bout du compte, on a quand même l'impression qu'à comparer votre périple avec le monde occidental qui nous entoure, on souffre... d'une atomisation de notre environnement. Tout est analysé, disséqué, exploité dans ses moindres atomes pour des plaisirs ; à tel point que la seule possibilité pour répondre et se confronter à cette dynamique, est... de faire de même : répondre aux chiffres par d'autres chiffres.
Mais ne nous trompons pas de sujet : l'objet n'est autre que de tendre à ce que vous réalisez actuellement, c'est à dire, si ce n'est une union de culture, au moins une rencontre pour une harmonie vécue, sans analyse extérieure.
On peut vous le dire, ce que vous réalisez aura des conséquences sur vous peut être, mais aussi sur nous sans aucun doute... Sur nos déplacements, sur nos recherches, nos rapports, notre manière d'être. Et pourquoi pas, se croiser en vélo quelque part...
Ca va? J'espère ne vous avoir noirci un tableau. Encore une fois, nous avons envie de vous rendre par