Salut les pen'tières
spécial message pour les petites patates: vous ne pouvez pas imaginer les yeux ronds des grandes cousines en découvrant vos escapades et vos aventures, tout cracra et trempés que vous êtes: des éléphants, des cascades, et tout ça sans effort, confortablement installés dans les carrioles que tirent vos vaillants pères. Elles sont épatées et s'imaginent très bien se balader comme vous, tirées par . . . moi. Là, faut pas déconner, je n'ai pas les mollets pour tirer 100 kilos . . . aïe! Pas sur la tête! Bon, comme elles son fâchées, je rectifie: pas 100 kilos, juste 95 . . .aïe! Non, décidément, je ne les tirerai pas, mais je sens que leurs mollets s'agitent et que Lulu a une furieuse envie de pédaler à nouveau. Profitez, emmagasinez, vos parents vous offrent un départ dans la vie hors du commun et, aussi jeunes que vous soyez, vous en conserverez des souvenirs incroyables, et peut-être, sûrement même, des envies de recommencer, un petit goût de reviens-y. J'ai montré une partie des photos à mes élèves qui ont eu des commentaires passionnants, comparant les paysages à ceux qu'ils voient en vacance, quand ils retournent au magreb ou en afrique noire. La liste de vos fans ne fait que s'allonger et j'espère bien leur faire écrire un message à votre attention d'ici peu: ben oui, ici les enfants bossent à l'école; ils ne font pas que dormir dans les écoles (quoique, pour certains. . . ) et ne passent pas leur temps à fouiller dans les cartables des autres (quoique, à nouveau. . .).
Pleins de bisous du Nord et des bravos renouvelés de la part de Coumba, Manal, Alaedine, Youssouf, Jawan, Mama . . .