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Par ma fonction, je suis porte-parole communal. Je touche donc à tous les aspects communaux, ce qui inclue la politique, les faits divers, les projets, etc. Je collabore donc proactivement avec la presse. Or, dans ma zone, comme dans d'autres, je suis déjà affligé par le traitement de l'information global proposé par Sudpresse. Cet élément est essentiellement imputable à la ligne éditoriale, et j'en ai conscience puisque j'ai noué des relations avec les différents journalistes qui se sont succédés.
Et là tombe un autre point grave. La méthode de gestion des ressources humaines de Sudpresse est problématique. Les journalistes débutants ne se fixent pas durablement sur une zone. Dans ma zone, sur trois ans, j'ai donc eu droit à cinq journalistes différents. Deux d'entre eux m'ont permis de comprendre qu'ils ont été "écartés" car le traitement de leurs articles ne correspondait pas aux exigences éditoriales. Mais surtout, ils étaient suspectés d'être "trop proches" car ils mettaient trop en lumière les aspects positifs des informations et n'axait pas leur article sur ce qui suscite la réaction.
Dans ces différents journaliste, j'ai d'ailleurs eu affaire à un cas très problématique qui correspondait si parfaitement à la ligne éditoriale de Sudpresse qu'il en a rejoint un nouveau média émergeant du même genre. L'absence de déontologie caractérisait son travail. Fort heureusement, j'ai de la "chance" avec la personne qui lui a ensuite succédé. Non seulement elle fait un très bon travail, mais en plus nous sommes parvenus à trouver un moyen de "satisfaire" la ligne éditoriale tout en pouvant se permettre de nombreux articles de qualité. Un compromis à la déontologie, en somme.
Or donc, il y a quelque chose de putride dans les hautes sphères de Sudpresse tant dans son management que dans le "produit" et le "service" qu'ils rendent. Il y a une décennie, la DH se trouvait dans une situation similaire et est passée par une refonte interne et une remise en question, si bien que le contenu proposé par la DH est généralement meilleur que celui proposé par Sudpresse.
J'apporte donc un soutien anonyme à Nordpresse qui s'oppose à un groupe médiatique dont le financement mérite d'être légitimement remis en question et qui semble ne pas écouter les différentes interpellations des organes à l'égard des respects déontologies, de la vie privée, du RGPD, etc. C'est pas faute d'avoir moi-même contenu à plusieurs reprises ces organismes... et avoir eu "gain de cause". Malheureusement, tout ceci n'est qu'une tape sur la main et il n'est pas possible de réparer les vies détruites par l’appât du clic.
Ce n'est pas chez Sudpresse qu'on oserait monter un dossier pour dénoncer les problématiques de financement, les manquements déontologiques ou soucis éthiques. Étrange que chez L'Avenir, ils aient osé poignarder la main qui les nourrit, et qu'ils soient relativement abandonnés à leur sort. Il serait de bon ton que l'on investisse dans ce qui permet, le mieux, d'atteindre des objectifs d'éducations aux médias plutôt que dans ce qui nous permet de s'en éloigner. Bien comprendre que je vise ici les "hauteurs" de Sudpresse et pas les journalistes exploités au presse-agrume.