Je suis la page NordPresse depuis maintenant quelques années. Je n'y ai jamais vraiment porté attention, aux allés et venus de mes scrolls incessants sur mon Facebook. J'ai souvent été choqué jusqu'à comprendre qu'il s'agissait d'une page aux vertues satiriques comme disent les grands médias. Pour moi, c'est un journalisme moderne divertissant, tournant en ridicule les pages journalistiques qui ELLES ne sont pas censées nous divertir, mais nous informer. Directement, simplement, sans parti pris, sans appât du gain. Que le groupe journalistique joue le jeu d'une entreprise, je suis personnellement d'accord. Mais que les journalistes, eux mêmes, dans leur intégrité, dans leur conscience, jouent ce jeu sous le rôle, non maîtrisé, de CommunityManager sur les réseaux, je ne suis pas d'accord. Et pour moi, Nordpresse joue ce rôle de dénonciation à merveille. Les titres sont ridicules. Les images sont aussi bien montées que moi. Les sujets sont parfois sensiblement d'actualité, mais cette sensibilité s'arrête là où commencent ces mêmes titres et images.
Pour en venir à SudPresse, je ne connais pas ce média. Apparemment un "journal" Belge, et étant Français, je n'en ai pas vent. C'est dire leur impact journalistique, car à côté des Figaro, Le Monde pour ne citer qu'eux, bien qu'étant un média francophone, je n'entends jamais rien issu de chez eux. Mais mais méconnaissance, ne veut pas dire qu'ils ne sont pas sérieux je l'admet. Les seules informations que j'ai à leur sujet, ce sont celles diffusées par NordPresse, par le biais de partage de captures d'écrans, de témoignages etc. Manipulable je l'admet.
Mais je préfère faire confiance à une page "satirique" et indépendante, et revendiquée en tant que telle, et ayant toujours eu du respect pour l'être humain, en tant que personne, et âme, même dans ses articles les plus grinçants ; plutôt qu'à un média qui diffuse ses articles fabriqués à la va-vite, pour des vues, et de l'argent à la clé, sur le dos de personnes comme vous et moi, et sur leur malheurs.
Quitte à se retrouver humilier, autant que ce soit avec humour sur une page satirique, dont la source est explicitement inventée, plutôt que sur une page aux vertus sérieuses, et une conscience journaliste aussi aiguisée que ma bite.
Cordialement.