Adiu !
J'aimerai partager avec vous une toute récente et trop rare citation de l'illustre et réputé poète béarnais Jacques Prat-Lembeye, à mon goût pas assez connu en dehors des limites du département. Je vais proposer sa candidature dès qu'un poste se libérera à l’Académie française afin qu'il puisse faire rayonner avec brio sur cette institution son savoir aussi vernaculaire que pittoresque.
Citation qui nous amène à diverses réflexions sur le soin que chacun, en dépit de ses capacités, peut apporter à ses biens... et à lui-même.
Celle-ci nous poussera même vers une gamberge plus globale sur l'obsolescence programmée, le vieillissement, le recyclage, la gestion des ressources, le sens de la vis (pas de faute ici, je parle du sens du filetage, ceux qui ont mulé pour dévisser des pédales en les vissant à mort à l'insu de leur plein gré, enfin, seulement celle de gauche, au pas inversé, se reconnaitront ici comme victime de cet hélicoïdale chausse-trape mécanique), la sauvegarde du patrimoine et l'histoire, avec un petit h.
Donc, le local confrère de Baudelaire et Prévert a dit : "Quand on entretient, on va plus loin!"
Ceci est valable pour notre machine (vélo) et notre machine (corps humain), mais aussi tout un tas de choses dont nous disposons à souhait.
Cela n'aurait pas déplu à un autre amateur de mécaniques vélocipédiques qui croyait en la synthèse de ces deux types de machines, Alfred Jarry, pour qui
« L'homme, s'est aperçu assez tard que ses muscles pouvaient mouvoir, par pression et non plus par traction, un squelette extérieur à lui-même. Le cycle est un nouvel organe, c'est un prolongement minéral du système osseux de l'homme». (A Jarry pour le Cyclo-Guide Miran)